NOS RACINES
Les Fillion
Nous sommes presque tous attirés par nos racines lointaines, espérant y découvrir un ancêtre célèbre qui viendrait enorgueillir notre présent ou encore, confirmer notre valeur. Pour les FILLION d’Amérique, ce n’est pas le cas: en effet, nos deux premiers ancêtres débarqués en Nouvelle-France étaient issus de la classe moyenne française. Il semble que malgré ce handicap de ne pas appartenir à la noblesse, ils nous ont légué des attitudes, des valeurs et des qualités se rapprochant étrangement de celles vécues dans notre famille actuelle: courage, fierté, accueil, grandeur d’âme et parfois même, tête de cochon, rancune ou mauvais caractère. Nous avons hérité du bon comme du moins bon. On ne peut être parfait et il paraît que l’histoire se répète même à l’intérieur des familles. C’est une blague!
De ces deux pionniers, l’un se nommait Michel Fillion, comme notre frère cadet, qui n’eut aucun descendant. Celui-ci joua un rôle important dans la colonie française; en effet, dès 1654, il remplit les fonctions d’huissier à Québec. Par la suite, il devint secrétaire du gouverneur Dubois Davaugour. Plus tard, il fut promu au poste de procureur fiscal de la seigneurie de Beaupré. Sa carrière ne s’arrête pas là, puisqu’en 1663, le conseil souverain le nomme notaire royal pour la Ville de Québec, profession qu’il exerça jusqu’à sa mort. Ce fut sans doute le plus célèbre de nos ancêtres jusqu’à Michel, notre frère qui passera sans doute à l’histoire pour ses talents au golf! Son frère Antoine, à défaut d’être célèbre, exerçait le métier de maître chaudronnier. C’était un visionnaire, puisqu’il vit, sans doute en songe, notre famille du vingtième siècle et se mit à l’ouvrage, au lit, pour que sa vision fantastique se réalise. Il fallut neuf générations successives pour que la nôtre se pointe au vingtième siècle.

La grand-mère et le grand-père de notre père Eugène
Les régions habitées par nos ancêtres au Québec furent, au début, les villes de Québec et St-Joachim de 1629 à 1730 et Baie-Saint-Paul, pendant trois générations, de 1731 à 1804. Par la suite, La Malbaie fut, pour une génération, le foyer des Fillion, en 1827. La Rive-Sud accueillit Timothée Fillion notre arrière-grand-père, à Rimouski en 1851. Il était marié à Sara Martin. Notre grand-père, un autre Timothée, marié à Rose Délima Lavoie, s’établit à Notre-Dame du Sacré-Cœur de Rimouski, trente ans plus tard, en 1881. Il fondera sa famille à Saint-René de Matane où Eugène naîtra et y passera une partie de sa vie.
Arbre généalogique
Nom | Date et lieu de naissance | Nom de l'époux/épouse | Date et lieu de mariage | Date et lieu de décès |
André Filion | ???, St-Germain de l'auxerrois, Paris | Gabrielle Sanlery | Avant 1629, St-Germain de l'Auxerrois, Paris | ??? |
Antoine Filion | Vers 1637, Paris | Anne D'Anneville | ???, avant le 31 décembre 1662 | Avant le 16 novembre 1669, ??? |
Jean Filion | Le 31 octobre 1667, Québec | Françoise Sénard | Le 6 juin 1695, Québec | Le 29 janvier 1731, St-Joachim |
Paul Filion | 1704, St-Joachim | 1. Cathernie Chabot | 1. Le 30 mai 1728, | Le 10 novembre 1769, |
André Filion | ??? | 1. Marie Fortunée Josée | 1. Le 1er septembre 1777, | Avant 1833, ??? |
André Filion | Le 27 avril 1780, St-Joachim | 1. Euphrosine Tremblay | 1. Le 22 avril 1804, | Le 15 novembre 1839, ??? |
Thimothée Fillion I | Le 19 janvier 1805, Baie St-Paul | Thersile Truchon | Le 9 janvier 1827, | Le 22 mai 1837, |
Thimothée Fillion II | Le 1er août 1828, La Malbaie | Sara Martin | Le 8 septembre 1851, | Le 25 Avril 1907, |
Thimothée Fillion III | Le 14 novembre 1856, Rimouski | Rose Délima Lavoie | Le 26 avril 1881, | Le 14 septembre 1926, |
Eugène Maurice Fillion | Le 31 janvier 1897, Matane | Antoinette Langlois | Le 1er septembre 1926 | Le 18 mars 1953, |
Arbre généalogique
Famille Fillion (Frères et soeurs d'Eugène Fillion)
Nom |
Date et lieu de naissance |
Nom de l'époux/épouse |
Date et lieu de mariage |
Date et lieu de décès |
Marie-Anne |
Le 24 avril 1884, St-Ulric |
Donat Bouchard |
Le 21 juillet 1903, Matane |
Le 13 décembre 1957, |
Marie-Louise
|
Le 12 novembre 1885, Matane |
Soeur Marie de St-Joseph de |
Octobre 1966, |
|
Mélanie-Pamela-Rose-Emma |
Le 10 novembre 1887, Matane |
1. Louis Lavoie |
1- Le 14 juillet 1913, |
(???-???) |
J.Albert |
Le 2 mai 1889, Matane |
Zélia McKinnon |
Le 20 juillet 1915, |
(???-???) |
Guillaume-Désiré |
Le 30 novembre 1890, Matane |
Lucina Blouin |
Le 6 juillet 1914 |
Le 9 novembre 1988, |
J. Georges-Alexandre |
Le 14 mai 1892, Matane |
Célibataire |
Le 18 octobre 1927, |
|
Charles-Émile |
Le 27 novembre 1893, Matane |
Yvonne Boucher |
Le 18 juin 1918, ??? |
Le 25 juillet 1964, |
Frs-Anselme |
Le 15 août 1895, Matane |
Rosa Bourdon |
Le 31 mars 1921, |
Le 16 septembre 1978, |
Eugène Maurice |
Le 31 janvier 1897, Matane |
Antoinette Langlois |
Le 1er septembre 1926, |
Le 18 mars 1953, Ste- |
Eugénie |
Le 10 décembre 1898, Matane |
Alexander Grant |
Le 25 juin 1918, |
Le 12 juin 1963, |
J-Augustin-Rosario |
Le 28 mai 1900, Matane |
Élise Langlois |
Le 21 août 1922, |
Le 6 juillet 1964, |
Jean-Thomas |
Le 21 mars 1902, Matane |
Adrianne Otis |
Le 11 avril 1939, Matane |
Le 2 décembre 1974, |
M-AliceGeorgiana |
Le 23 juillet 1903, Matane |
Hirmidas Otis |
Le 11 avril 1939, Matane |
Le 6 janvier 1992, |
Joseph
Aurèle Rolland |
Le 10 août 1904, Matane |
dane Lavoie |
(???) |
Le 12 avril 1992, |
Françoise |
Antoine Marin |
(???) |
(???) |
La famille d’Antoinette
Les ancêtres
Si nous remontons dans le temps, le premier Langlois à avoir mis les pieds au Québec, s’appelait Noël. Il était fils de Guillaume Langlois et de Jeanne Millet, de Saint-Léonard, diocèse de Séez, en Normandie. Noël épousa Françoise Grenier, d’origine inconnue, à Québec, le mardi 25 juillet 1634. De leur union naissent dix enfants. Son épouse décède à Québec, le dimanche 1er novembre 1665. Par la suite, il contracte mariage, devant le notaire Claude Auber, le mercredi 7 juillet 1666, avec Marie Crevet, fille de Pierre Crevet et de Marie Le Mecier, de Beneauville non loin de Caën, évêché de Bayeux en Normandie. Elle était veuve de Robert Caron. Ils s’épousèrent à Château-Richer, le mardi 27 juillet 1666 et n’ont pas eu d’enfants.
On retrouve Noël à Beauport dès 1634. Il se marie le jour de la mise en chantier du Manoir du Seigneur Robert Giffard. Ce dernier lui concède une terre de trois cents arpents en superficie, le 29 juin 1637 et, en remerciement pour tous les services que lui et son épouse ont rendus, il leur donne un arpent de terre ensemencée ainsi qu’un poinçon de farine. En compagnie de son voisin, Jean Côté, il s’engage, le 21 juillet 1641, à fournir cinq cents bottes de foin à la compagnie de la Nouvelle-France, pour la somme de 80 livres. Deux ans plus tard, le 24 février, cette fois en compagnie de son autre voisin, Zacharie Cloutier, il promet de fournir à cette même compagnie de la Nouvelle-France, deux cents planches de dix pieds de long et de dix pouces de large sur un pouce d’épaisseur. En retour, ils reçoivent un poinçon de farine. En cette même année, 1643, il engage à son service pour un an, Étienne de Lafond, auquel il promet 120 livres de tournois et une paire de souliers neufs.
Il obtint du Seigneur Giffard un arpent de terre de front de plus sur son habitation en 1653. L’ingénieur Jean Bourdon est chargé d’en faire l’arpentage, en avril 1658. En 1665, pour empêcher son fils aîné Jean, de s’approprier les terres de ses jeunes frères, Noël et Jean le jeune, à l’Île d’Orléans, il leur cède chacun deux arpents de sa terre de Beauport. Lui et son épouse se font don mutuel de leurs biens, le même jour.
Cette dernière décède le lendemain, à Québec. On sait qu’elle est morte d’un accident. Il épouse Marie Crevet en 1666. Lors du recensement de 1667, il possède soixante arpents de terre en valeur. Il est appelé à quelques reprises comme expert pour évaluer des terres et des clôtures. C’est à l’un de ses fils, Noël, qui contracte mariage devant le notaire Michel Fillion, qu’il cède et sa terre et ses biens, à condition qu’il prenne soin de lui et de son épouse Marie Crevet, jusqu’à leur décès. Au recensement de 1681, il possède quatre fusils, un pistolet, un cheval, dix-sept bêtes à cornes et trente arpents de terre en valeur. De plus, il avait cédé quarante arpents de sa terre en valeur à son fils Noël. Afin d’éviter des chicanes entre ses enfants, il fait faire le partage de cette même terre par le notaire Fillion. En 1683, et le 14 juin de la même année, il fait officiellement don de la moitié de cette terre à son fils Noël. Il décède à Beauport, le 14 juillet 1684, et est inhumé le lendemain. À l’acte de sépulture, avec raison, on le dit le plus ancien habitant du pays.

Arthémise Beaulieu (Grand-Mère d’Antoinette)
«CE QUI TOUCHE LE CŒUR S’INSCRIT DANS LA MÉMOIRE»
Voltaire
Arbre généalogique
Nom |
Date et lieu de naissance |
Nom de l'époux/épouse |
Date et lieu de mariage |
Date et lieu de décès |
Octave-Philipe |
Le 22 novembre 1890, St-Ulric |
Prêtre |
Ordonné le 21 août 1916 |
Le 2 juillet 1980, Mont-Joli |
François-Xavier |
Le 24 novembre 1891, St-Ulric |
Éva Bérubé |
Le 6 août 1917 |
Le 18 février 1978, |
Marie Blanche Anne |
Le 3 janvier 1893, St-Ulric |
Omer Ross |
Le 31 août 1921 |
(???) |
Marie
Caroline-Arthémise |
Le 1 février 1894, St-Ulric |
Alphonse Martin |
Le 24 juin 1919 |
Le 23 février 1974, |
Joseph Irénée |
Le 9 mai 1895, St-Ulric |
Azilda Migneault |
Le 1 septembre 1926, |
Le 27 décembre 1967, |
Marie-Anne |
Le 2 octobre 1897, St-Ulric |
Antoine Bérubé |
Le 6 août 1917 |
Le 29 septembre 1977, |
Élise |
le 27 mai 1899, St-Ulric |
Augustin Fillion |
Le 321 août 1922 |
1957, Lac-St-Jean |
Jeanne |
le 23 octobre 1900, St-Ulric |
1. Jos Santerre |
1. Le 1 septembre 1919, |
Le 17 janvier 1996, |
Antoinette |
le 28 mai 1904, St-Ulric |
1. Eugène Maurice Fillion |
1. 1er septembre 1926, |
1. Le 27 mai 1979, |
Gustave |
le 15 septembre 1902, St-Ulric |
Lucienne Harvey |
Le 20 mai 1935, |
Le 8 mars 1980, |
Alphonse de Liguorie |
Le 5 juillet 1905, St-Ulric |
Éliette Potvin |
Le 17 septembre 1940 |
Le 10 avril 1981, |
Napoléon |
le 28 mars 1907, St-Ulric |
Gabrielle Larouche |
(???) |
Le 28 mai 1978 |
Irène |
le 4 juin 1909, St-Ulric |
Prudent Lechasseur |
Le 24 juin 1931, |
Le 21 juin 2002, |
Alfred |
le 8 mars 1911, St-Ulric |
Ernestine Laurette Ruest |
Le 25 juillet 1942 |
Le 13 mai 1956, |
Georges |
le 20 juillet 1913, St-Ulric |
Marie-Jeanne Guay |
Le 24 avril 1940 |
(???) |
Arbre généalogique
Nom |
Date et lieu de naissance |
Nom de l'époux/épouse |
Date et lieu de mariage |
Date et lieu de décès |
Noël Langlois |
Le 6 avril 1606, Honfleur |
1. Françoise Garnier Grenier |
1. Le 25 juillet 1634, |
Le 14 juillet 1684 |
Jean
Langlois |
Le 24 février 1641, Québec |
Charlotte Bélanger |
Le 19 octobre 1665, |
Le 25 août 1687 |
Pierre Langlois |
Le 18 décembre 1677, |
Angélique Baillargeon |
Le 21 novembre 1701, |
Le 16 mars 1759, |
Jean-B
Langlois |
Le 2 avril 1715, St-Pierre de |
Hélène Éléonore Nolin |
Le 16 novembre 1739, |
1759, ??? |
Jean-B Langlois |
Le 17 octobre 1740, St-Pierre de |
Marguerite Gosselin |
Le 11 février 1765, |
Le 14 mai 1823, |
Louis
Langlois |
Le 13 mai 1771, La Pocatière |
Julienne Rehel |
Le 23 février 1802, Rimouski |
Le 2 mars 1856, |
Octave Langlois |
Le 1er juillet 1822, Rimouski |
Caroline Picard |
Le 28 janvier 1845, St-Luce |
Le 12 février 1894, |
Elzéard
Langlois |
Le 15 octobre 1859, ??? |
Léda Beaulieu |
Le 11 février 1890, |
Le 19 novembre 1929, |
Antoinette Langlois |
Le 28 mai 1904, St-Ulric |
1. Eugène Maurice Fillion |
1. Le 1er septembre 1926, |
Le 27 mai 1979, |