NOS PROCHES DISPARUS


Avec le temps, des visages chers ont quitté notre planète, nous laissant pleins de peine et d’interrogations. Nos parents, frères et sœurs, ainsi disparus, nous ont laissé un héritage plus grand qu’une montagne d’or. L’or disparaît, mais les valeurs du cœur demeurent à jamais. C’est ce que nous ont laissé à leur façon, ceux qui ont écrit, avec nous, notre histoire personnelle et celle de notre famille.


Nos tendres souvenirs peuvent nous transporter encore plus loin dans notre démarche d’être humain vers la vérité, l’amour et la lumière. Notre regard se portant sur la richesse transmise, on ne peut que les remercier et leur rendre hommage pour leur insondable témoignage de vie.


1953-Eugène

pour sa fidélité et l’amour envers Antoinette et ses enfants, sa rage de vivre et ses valeurs tonitruantes, parfois. Pour la callosité de ses mains, son visage buriné par le soleil et les intempéries, pour la poursuite incessante de sa vérité. Pour la grandeur de son cœur, les larmes retenues, l’amour maladroitement exprimé, la rage contre l’adversité et l’inévitable. Pour les larmes qu’il fit verser à ceux qu’il aimait le plus au monde, comme ça peut arriver à tous les êtres de la terre, même à nous. Pour sa foi en la nature qu’il fit chanter pour nous, pour sa foi en Dieu qu’il invoquât si souvent, pour sa famille, pour la prière incessante de son labeur. Pour son mauvais caractère, parfois, et son immense tendresse. Pour la richesse de sa compagnie. MERCI.


Eugène 1953

1979 – ANTOINETTE

pour sa fidélité envers nous et Eugène, son courage, sa foi et la force de son être. Pour l’écoute, la tendresse maternelle exprimée dans toutes les occasions, pour les larmes essuyées furtivement du coin du tablier, pour son amour inconditionnel. Pour la joie qui régnait à chaque jour dans son cœur, pour sa complicité sans limites avec Eugène, pour la confiance qu’elle nous a toujours donnée. Pour les bonnes valeurs qu’elle nous a transmises, pour le cœur immense qu’elle a ouvert pour nous. Pour les souvenirs impérissables de pardon, de silences complices, de regards admiratifs, pour ses yeux de ciel tournés vers le bien. Pour l’équipe, sans faille, faite avec Eugène qui permit de construire une telle famille. MERCI.


Antoinette 1979

1935, 6 janvier – OSIAS-JEAN-MARIE

pour avoir été un petit témoin, dont le départ précipité fut source d’un premier grand chagrin pour Eugène et Antoinette. Pour l’imaginaire créé, chez nous, d’un grand frère que nous n’avons jamais connu. Pour les tendres souvenirs de nos parents de ta précieuse et courte contribution à notre famille. MERCI.

1943, 28 mars – IRÈNE

pour avoir été l’aînée des filles de notre clan, pour avoir assisté si fidèlement maman dans ses rudes tâches des débuts à Sainte-Thérèse, pour avoir démontré tant de courage et de vaillance, lors de ta maladie et de ton dernier exil à Rimouski, là où tu nous as quittés à jamais. Pour avoir meublé notre mémoire d’aussi beaux souvenirs, même si pour plusieurs, nous ne t’avons pas connue. MERCI.

1973 – HUGUETTE

pour ta candeur, ta simplicité, ton courage et ta ténacité. Pour la sensibilité qui guidait tous tes moments d’amour envers tous tes proches, pour ce don de soi inconditionnel et les si beaux souvenirs que tu nous as laissés, pour ces beaux enfants riches de tes valeurs si nombreuses. MERCI.

1989 – LUCETTE

pour ta personnalité attachante, ton regard de mer lointain, porté sur l’infini de la vie, pour ta force tranquille, ta vie parsemée d’épreuves, pour ta bonté, ton écoute et tes belles valeurs de vie. Pour ta foi en la bonté des êtres, pour ton calme à toute épreuve. Pour la richesse de ton être, tes mille années de vie, tes deux enfants si beaux. MERCI.

2008 – MARCEL

pour ta présence d’aîné, si sécurisante, auprès de nos parents, pour ta riche personnalité, forgée de connaissances diverses, d’épreuves surmontées à coup de vaillance, pour la réussite rayonnante de ton projet familial, pour tes trois beaux enfants. Pour ton caractère ciselé dans le roc, que le temps et les êtres qui t’ont aimé ont réussi à transformer en force d’amour. Pour le grand frère que tu fus. MERCI.

2008 – BERTRAND

Notre souvenir remplit notre cœur à la mémoire de la remarquable relation alimentée par la chaleur de ta présence. Tu as été, en quelque sorte un modèle de calme, de paix et d’écoute qui continue de nourrir notre mémoire. MERCI, Grand frère!

Parmi les membres de notre famille qui nous ont quittés, il y a quelques neveux dont la mémoire doit s’inscrire dans ces pages.

1976-Marco

La famille de Jeannine fut éprouvée à deux reprises par le départ précipité d’un de ses garçons et une de ses filles: Marco, encore à la fin de l’adolescence, 17 ans, est décédé tragiquement dans un accident d’auto en 1976. Cette épreuve envahit ses parents et sa famille d’une peine immense. Son doux souvenir demeure encore présent dans les mémoires.

Marie-Claude

La perte d’un premier enfant s’avère une épreuve insurmontable pour des parents pleins d’amour. La petite famille de Jean-Marie et Hélène on vécu cette douloureuse expérience. Leur enfant les a quittés un mois après sa naissance. Je suis certain que sa mémoire demeure encore présente dans le coeur de ses parents.

2012-Danielle

Il y a quelques jours, le 24 avril 2012, à une semaine de la parution de ce livre, Danielle, 56 ans, fille de Jeannine, a aussi déployé ses ailes. Cette fille pleine de vie et de lumière est venue apporter un souvenir tellement plein de force et d’amour dans l’assemblée, lors de ses funérailles, que je crois qu’elle était encore là à supporter et consoler sa famille et ses parents présents. Sa mort n’a fait qu’amplifier l’énergie qu’elle avait toujours propagée au cours de sa vie, sans le savoir. AUREVOIR MA GRANDE !!!


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